♫RAP HIP-HOP♫
Entre audace et authenticité, le chanteur clermontois dévoile un univers singulier en français. Le cri gouailleur d’un enfant de notre époque. Aussi belle que désespérée, aussi violente que câline, aussi sombre que lumineuse, aussi égoïste que partageuse.
L’œuvre intime d’un jeune homme de 22 ans, qui a trouvé son pseudo @thedoug_edn sur les bancs d’un collège de Clermont-Ferrand, sa ville : “Le prof d’anglais voulait que l’on ait des prénoms anglais pendant les cours. Mon frère connaissait un écossais qui s’appelait Douglas. Ça ne me semblait pas commun et je l’ai adopté”.
Qui mute au lycée en The Doug, lorsqu’il s’agit de dénicher un alias pour porter son projet rap. Pourtant, le premier coup cœur de Jules, son vrai prénom, n’est pas à chercher du côté du hip-hop, mais bien vers les activistes métal de System of the Down pour lequel il a longtemps éprouvé une “fascination monomaniaque”. Plus tard, quand arrive l’adolescence, débarquent dans ses playlists The Strokes, Linkin’ Park, Prodigy, REM et surtout Gorillaz qu’il place toujours au panthéon de ses grandes références musicales. Puis c’est la rencontre, inévitable, pour l’enfant de ce siècle, au lycée avec le rap qui lui fournit ses premiers textes et ses premières chansons. Mais contrairement à ses camarades qui se contentent de plaquer leur flow sur des beats choppés vite fait sur internet, The Doug possède une méthode bien à lui : “Pour moi, c’était plus facile d’imaginer une boucle avec ma guitare, de la lancer, et après d’écrire les paroles.” Pendant quelque temps en anglais puis rapidement en français. “Une bonne façon de trouver les mots justes pour exprimer ce que je veux. Cela permet de toucher les gens plus simplement. Mon but c’est de les déstabiliser, de les saisir aux tripes, c’est plus évident en français.”
Premières parties triomphales de Eddy De Pretto et Gaëtan Roussel, présence sur de gros festivals comme le FNAC Live à Paris, l’été de The Doug a confirmé sur scène les prouesses affichées par son premier EP apparu en mai dernier. On se les était prises en pleine tronche ces cinq titres rageurs à la déprime jouissive avec comme point d’orgue le manifeste “Jeune The Doug”, son clip à l’esthétisme “white-trash” et sa guest-star improbable, Gilbert le bouc.
"BOOMERANG" :